LE COLLECTIF DE LA FOURCHETTE – La fourchette est un outil créatif à quatre têtes permettantd’attraper les éléments nutritifs essentiels à l’imagination, afin d’alimenter l’espace collectif architectural. Ils proviennent des quatre coins du Québec et gradueront ensemble en 2014. D’ici là, ils s’entendent bien au moins sur une chose : gaver leur soif d’apprendre et fertiliser le champ de leurs compétences. Leur amour des plaisirs simples les pousse à explorer le potentiel des choses banales, et ainsi, recréer l’émerveillement, extraire l’extraordinaire. L’architecture reste le plat principal mais l’urbanisme et le design sont des assaisonnements incontournables. Imprégnés par une année goûteuse et colorée à parcourir l’Europe grâce au Programme International de l’Université Laval, les quatre amis reviennent au Québec plus déterminés que jamais à changer le monde, une intervention à la fois. Voyages, projets, concours, défis, implications communautaires et académiques, ils aiment s’en mettre beaucoup sous la dent.
Le thème de la surprise a pour le collectif de la Fourchette une évocation et une signification unique lorsqu’on l’associe au territoire québécois et à ses quatre saisons. Dans ce contexte, le collectif fait découvrir un événement bien propre à l’identité québécoise, la première neige. L’événement se répète immanquablement à chaque année et pourtant la surprise perdure ; la surprise d’ouvrir les yeux sur un paysage transformé, dont les formes s’estompent jusqu’à être recouvertes d’un éblouissant tapis blanc. L’étonnement laisse place à l’envie de sortir dans cette lumière vive, à l’envie de jouer dans cette plaine toute blanche et de s’y frayer un chemin. La neige est alors perçue comme une source de plaisir. Le collectif de la Fourchette génère cette surprise dans une cour montpelliéraine en recréant l’éblouissement d’un blanc tapis de neige. La présence de cette couche de neige, pour le visiteur montpelliérain, peut être appréhendée dès son arrivé à la fois comme un plan horizontal, comme un volume et comme un espace. La toile de l’abri temporaire, un élément récurrent du paysage québécois, permet d’importer sous le ciel bleu de Montpellier une texture et une sonorité particulière à l’hiver du Québec. Surélevée du sol à une hauteur de 1,5m (5’-0’’), l’installation invite le visiteur à se pencher sous la toile pour parcourir la cour couverte d’un voile de flocons. Des interstices de lumière l’incitent ensuite à émerger de la tempête. Ébloui et surprit par la blancheur hivernale, il y découvre alors une cour métamorphosée, d’où la beauté de son architecture et l’ouverture vers le ciel sont mis en valeur. Vue de haut, la cour est envahie d’une couverture de neige d’où s’extirpent les têtes des visiteurs. Le projet recrée ce point figé dans le temps à la limite entre le premier regard posé sur la nouvelle neige et la tempête qui s’abat. L’installation incite au jeu, à la découverte, au plaisir simple d’une surprise. À vous maintenant d’explorer les synonymes éblouissements et surprises dans l’installation Première neige !
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